Des revues
par Thierry Boudignon
The Square (june 2008).
« Une boîte de Pandore ? » (p. 16). Pat Streams rend compte du compte-rendu par la GLUA de la journée du 6 novembre 2007 ou la rencontre des Grands Maîtres européens, par le biais de la communication trimestrielle du 12 décembre 2007. La GLUA était l’organisatrice de cette rencontre rassemblant des Grandes Loges reconnues par elle-même ou non. Pat Streams en arrive aux principes de la Régularité tels qu’ils ont été codifiés en 1929. La communication de la GLUA affirme qu’ils sont « fondamentaux et inamovibles ». Inamovibles ? s’interroge Pat Streams. Alors que l’on sait très bien qu’ils ne sont pas déjà plus respectés dans leur intégralité. Inamovibles ? continue-t-il. Cela veut-il dire qu’aucune discussion n’est possible ? Et il termine en disant que depuis qu’elle est apparue en 1717, la franc-maçonnerie n’a cessé de changer et jusque dans ses rituels et qu’elle continue de la faire. Regardons ce qui se passe avec internet.
Chroniques d’histoire maçonnique, n° 62, année 2008
« Fouriérisme et Franc-maçonnerie en France au XIXe siècle » par Pierre Mollier. En 4 pages voici un brillant et synthétique aperçu des relations entre la franc-maçonnerie et les diverses théories socialistes au XIXè siècle en France, du Fourriérisme dans les années 1840 à la création du Parti radical-socialiste en 1901, en passant par la révolution de 1848. Pierre Mollier montre remarquablement comment la philanthropie propre à la Maçonnerie dès ses origines, s’ouvre naturellement à la « question sociale » qui préoccupe tout le XIXè siècle. Il y a dans ces théories socialistes et la maçonnerie une dimension commune « utopique », une foi dans les « destinées de l’homme », une volonté d’émancipation composante essentielle de la condition humaine. Il montre aussi comment la maçonnerie reflète les idées de son temps.