Réflexions sur la Franc-Maçonnerie britannique et plus particulièrement américaine

par Paul Paoloni

Si elle présente une dimension morale indiscutable, cette « maçonnerie est plus qu'une simple organisation de bienfaisance ou de société. Profondément dissimulés dans le rituel se trouvent des enseignements et des vérités sans âge attendant que ceux qui s'y dédient vraiment viennent frapper à leur porte avec un coeur pur ». Voilà ce qu’on peut lire dans Masonic Treatise with an Elucidation on the Religious and moral beauties of Freemasonry de William Finch (1802), rituel déchiffré par Alexander Home (en 1956, corrigé en 1995).

Est en préparation par Paul Paoloni un vaste travail intitulé « 4 grades et 5 mots » sur les origines britanniques et françaises de la Franc-Maçonnerie, à paraître dans Renaissance Traditionnelle. Il s’intéresse aux mots, signes, attouchements, secrets et tableaux, le tout sur une vaste période : 1696-1840. On le voit, les sources sont diverses (rituels, instructions) et certaines peu connues. Citons William Finch, dont on vient de parler (décédé en 1816), John Browne qui publie entre 1798 et 1802, Richard Carlisle qui publie un rituel en 1825, etc.