Quis Ut Deus ?
par Emmanuel Kreis, Les Belles Lettres, 75€.
Un compte-rendu détaillé sera publié prochainement par la revue Renaissance Traditionnelle à laquelle nos renvoyons nos lecteurs.
Rappelons seulement que si l’antimaçonnisme est aussi ancien que la Maçonnerie (« To all Godly People » de 1698 in Knoop, Jones and Hammer: Early Masonic Pamphlets, p. 34. A.Q.C. Correspondance Circle) et que dès le XVIIIe siècle apparaissent les thèmes suivants : 1° l’athéisme (aussi appelé déisme), 2° la mystagogie, 3° les complots secrets (ou leur simple possibilité) contre l’ordre public, 4° l’amoralité, la débauche, l’ivrognerie et les penchants contre nature, 5° la futilité, 6° le crime, c’est le XIXe siècle qui verra naître le thème du complot judéo-maçonnique visant à renverser l’Eglise catholique (Quis Ut Deus ? signifie Qui est comme Dieu ?) et les trônes. La somme d’Emmanuel Kreiss étudie cette forme particulière d’antimaçonnisme dans tous ses états où « le grotesque (comme Léo Taxil) ne fait que précéder l’atroce » de la seconde guerre mondiale.