On ne présente plus Serge Caillet auteur d’une grande rigueur scientifique pour l’étude de l’occultisme.

Deux parties à cet ouvrage :

• l’histoire de ce mouvement. Riche et mouvementée.
• les rituels intégralement reproduits

Si Emmanuel Swedenborg (1688-1772) n’a pas fondé la Franc-maçonnerie qui porte son nom, il n’en reste pas moins que sa grande autorité intellectuelle en tant que savant a donné une grande importante et influence à ses visions (si on le compare à Tieman par exemple) sur tous ceux qui se situent au carrefour des mondes de la science et de la foi. En témoignent l’existence d’églises Swedenborgiennes.

Au XIXe siècle cette influence traversera l’atlantique et, comme pour nombre de grades maçonniques, reviendra en Europe transformée et prête à faire naître une Franc-maçonnerie swedenborgienne qui intéressera des personnages pratiquant simultanément une Maçonnerie anglo-saxonne classique et un occultisme très diversifié, à l’image des fondateurs de la célèbre revue d’étude scientifique de la Franc-maçonnerie, Ars Quatuor Coronatorum.

Pourtant cette histoire riche et complexe ne donne finalement naissance qu’à des rituels décevants, et c’est la littérature qui semble recueillir le mieux cet héritage : citons Balzac (Séraphîta), les surréalistes, Borgès (Histoire universelle de l’Infamie). On voit comment on peut transformer un véritable personnage historique et son œuvre pour fabriquer tout autre chose